Impérial Airways

Organisé en partenariat avec l’Aéroclub du Mâconnais, l’idée est de fêter le passé des hydravions Macon.

80ème anniversaire 1936 – 2016

Historique de la ligne IMPERIAL AIRWAYS

En 1936 la compagnie britannique IMPERIAL AIRWAYS, décide d’installer une escale technique pour ses hydravions à Mâcon, sur la Saône. Cette hydrobase devait s’ouvrir à Chalon-sur-Saône, mais sur l’insistance de Victor Burtin, chef triplement étoilé de l’Hôtel d’Europe et d’Angleterre, « demeure » très appréciée des Britanniques, elle fut installée à Mâcon.

Un premier vol d’essai avec le “CANOPUS” eut lieu le 30 janvier 1937 sur la Saône en crue. Une convention est signée le 15 novembre 1937 entre les IMPERIAL AIRWAYS et la Chambre de Commerce qui se voit confier la concession de ce poste d’escale par un décret du 9 février 1938. Puis, après l’obtention de toutes les autorisations, il y eut l’ouverture officielle de la ligne Southampton/Le Cap vers le sud, Dehli/Calcutta/Australie et Nouvelle-Zélande vers l’est. Il y eut des survols de la Saône en 1937 avec des escales techniques à Marignane entre autres. L’accident du “CAPRICORNUS” qui se rendait à Alexandrie, le 24 mars 1937 à Ouroux, l’atteste.

Le 15 mars 1938, le ministère de l’Air signale comme ouverte à la circulation aérienne publique l’hydrobase de Mâcon. Sur le registre de contrôle aérien tenu par la Chambre de Commerce est noté un premier passage le 3 février 1938 à 10h23 avec 9 personnes à bord pour une escale qui dura 37 minutes. Il y eut, d’après ce registre, 211 vols commerciaux transportant 1356 passagers du 3 février 1938 au 19 juillet 1939. Cette ligne commerciale cessa en raison de la guerre. Entre octobre 1939 et mai 1940, le ravitaillement des hydravions militaires, volant entre Orly et Marignane, sera assuré par la Chambre de Commerce. La base d’hydravions est désarmée en août 1940 puis remise en état en 1942 pour le passage d’hydravions militaires entre mars et juillet, hydravions venant d’être construits à Saint-Nazaire et destinés à la base maritime de Berre.